Journee des droits des femmes : la Une de Liberation sur le viol fait polemique

Journee des droits des femmes : la Une de Liberation sur le viol fait polemique

En ce lundi 8 mars, journee internationale des droits des femmes, les internautes paraissent nombreux a condamner le choix de Liberation, qui affiche en Une le temoignage d’un violeur.

La redaction de Libe evoque un “point de vue inedit” en la matii?re du viol, qui “complexifie le debat necessaire, surtout Afin de ameliorer la prevention”. A l’occasion en journee internationale des droits des dames, votre lundi 8 mars, le quotidien a commande le parti de diffuser en Une la lettre d’un homme, lui-meme violeur, adressee a sa victime, une certaine Alma, “a l’origine d’une liberation d’une parole a SciencesPo Bordeaux”. Un eventail editorial qui possi?de immediatement suscite une levee de bouclier parmi les militant(e)s feministes sur les reseaux sociaux.

“Je t’ai violee, Alma”

Comme vous pourrez le voir un brin plus bas, le temoignage reste accompagne en couverture du quotidien de la illustration montrant une femme aux prises avec 1 homme, sous le titre “Je t’ai violee, Alma”. l’article, lui, est publie dans son integralite : le petit homme age de 20 annees decrit les faits, perpetres en 2019, dans une telle lettre que Notre victime, depressive et hospitalisee dans un clinique psychiatrique, a recu on voit 2 semaines, et dont elle a “approuve la publication”, precise le quotidien.

«Fin de vie : mort sans ordonnance»

I  propos des reseaux sociaux, la Une de Libe a vite provoque la colere de multiples militants. Notre majorite etant choquee que le quotidien offre la parole a un homme, violeur de surcroit, pour evoquer le 8-Mars. Divers allant jusqu’a dresser un parallele avec la tres recente campagne dans le “revenge porn” d’la police nationale.

Donc on en est la, la veille du 8 mars, a lire un violeur se confesser en ecriture inclusive en Une d’un quotidien national.

Reflechir sur le viol, c’est aussi se confronter aux propos des violeurs. Mais pas Afin de les illuminer. Pour les dissequer, des remettre en perspective(via ex par rapport a la culture du viol, au patriarcat), les remettre a leur place. Et leur place n’est nullement en Une #libe

Gros soutien a le webmaster dont le violeur se pavane dans Libe pour qu’on le plaigne d’etre un violeur. Notre decence aurait voulu qu’il ferme sa grande gueule, mais les violeurs et la decence. Plus largement soutien a l’ensemble de. Cette lettre est votre crachat dans notre gueule.

Bonjour, nous sommes le 8 Mars, journee internationale des droits des jeunes filles, ici Afin de vous rappeler que la PoliceNationale culpabilise les victimes de revenge porn et que @libe donne la parole a un violeur qui ne va i?tre gui?re inquiete. Passez une bonne journee.

Vous n’y etes gui?re. Si @libe donne la parole a un mec, et un violeur qui plus est, pour le jour des droits d’la femmes c’est surement qu’ils vont donner la parole a toutes les dames les 364 jours restants. Je vois que ca.

Libe s’explique

En marge d’une polemique, Libe a publie votre post expliquant les raisons d’un tel tri editorial. “La force intellectuelle, la fougue de votre post vont pouvoir aussi susciter le rejet et jouer en sa defaveur. Neanmoins, c’est un fera : il apporte du materiau humain a une question douloureuse, complexe et taboue”, avance le quotidien.

La redaction precise que la victime portera plainte “lorsqu’elle est prete”, et assure que “le fait qu’il reconnaisse le viol l’a soulagee, https://datingmentor.org/fr/military-cupid-review/ apaisee, lui a permis de mettre des mots sur son mal-etre”. Libe reconnait tout de meme qu’il “ne faudrait jamais que la parole de l’agresseur invisibilise celle de sa victime”. Plusieurs explications qui n’ont nullement fait retomber le souffle, bien au contraire :

En fera, TOUT est indecence, mepris et violence dans ces papiers de @libe. TOUT.

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